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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 11:20

 


 
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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 07:00

Catégorie actualité

Alors que le Congo est peu à peu saisi par la fièvre électorale dans la perspective du scrutin de novembre prochain, Vital Kamerhe, à visage découvert, se lance dans la bataille : l’ancien président de l’Assemblée nationale, qui fut l’un des architectes du pouvoir de Kabila jusqu’à la rupture survenue voici deux ans,  a désormais créé son propre parti, l’Union pour la nation congolaise. Revenant d’Atlanta et de passage à Bruxelles, il a expliqué aux membres de son parti et à la presse les raisons de son hostilité à la révision de la Constitution récemment votée et qui prévoit un scrutin présidentiel à un tour.our lui, cette décision hâtive est avant tout due à la peur : « le pouvoir croyait que Joseph Kabila avait un boulevard devant lui, or le retour triomphal d’Etienne Tshisekedi  a semé le doute… » Vital Kamerhe lui-même, alors qu’il était l’un des fondateurs du parti présidentiel, a remis son mandat le 12 décembre et annoncé son intention de se porter candidat à la présidence. « En 48 heures, le pouvoir a   décidé de modifier sa stratégie…. » Pour Kamerhe, qui porta sur les fonts baptismaux l’accord global et inclusif conclu à Sun City en 2002 et qui permit de sortir de la guerre et de la division du pays, cette modification de la Constitution est dangereuse, et une pétition s’y opposant aurait déjà recueilli plus d’un million de signatures. Selon lui, l’offensive du pouvoir en vue de modifier les règles du jeu ne s’arrêtera pas là : « bientôt on va soumettre les candidats à la présidentielle à une limite d’âge, afin d’éliminer Tshisekedi, ou on va exiger que les partis aient plus que 5 années d’existence, ce qui permettra d’écarter mon parti, l’UNC… Bref, du taillé sur mesure…» Kamerhe, exemples à l’appui, dénonce aussi les intimidations dont est victime l’opposition : meetings perturbés, organes de presse fermés etc…

C’est pourquoi il souhaite que l’opposition s’unisse afin d’obtenir quelques prérequis indispensables à la tenue d’élections correctes :la mise en place d’un Conseil supérieur de l’audiovisuel, la sécurisation des candidats et des élections elles-mêmes, une stratégie claire face à la Commission nationale indépendante qui sera chargée d’organiser les élections…Critiquant la « timidité » de la communauté internationale, Kamerhe demande à cette dernière de veiller, au minimum, à « garantir la transparence des élections ».

Mais s’il s’agît de l’emporter au premier tour, l’essentiel c’est désormais d’arriver à une unité d’action de l’opposition. Kamerhe, sans s’avancer plus avant, n’exclut pas l’organisation de « primaires », afin de trouver le meilleur challenger possible au président sortant mais, prudent, il s’abstient de citer le moindre nom et surtout pas le sien…

Quant au programme défendu par le fondateur de l’Union pour la nation congolaise, il ne surprend guère : comparant le Congo et le Brésil, deux pays de taille et de ressources comparables, Kamerhe plaide en faveur d’une « refondation » de l’Etat, d’une restructuration de l’armée, de la police, de l’administration, de la diplomatie, d’un leadership qui prenne en compte les intellectuels, la diaspora mais aussi les femmes et les paysans  et il estime qu’il serait bon qu’une « classe moyenne congolaise voie enfin le jour ».

Alors qu’il côtoya de près le président Kabila, durant des années, Vital Kamerhe reconnaît qu’il a été « déçu », qu’il s’est « trompé » mais il refuse cependant de se laisser enfermer dans des querelles personnelles : « ce que je combats, ce que je veux changer, c’est un système… » Rendez vous est pris…

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 06:59
Samedi 5 février 2011 6 05 /02 /Fév /2011 07:28

 CHEIKFITANEWS-P1010009.JPG

Vital Kamerhe, ancien président de l’assemblée nationale congolaise et Président du tout nouveau parti UNC, a tenu, le vendredi 4 février 2011, une conférence de presse dans la salle junior de l’hôtel Grand sablon de Bruxelles.

Durant près de trente minutes, Vital Kamerhe a parlé de la situation politique en RD Congo : des élections qui arrivent ainsi que du climat politique qui prévaut en RD Congo.

 

 

Cheik FITA

Bruxelles, le 5 février 2011

 

 

CHEIKFITANEWS-P1010001.JPG

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5 février 2011 6 05 /02 /février /2011 06:49

http://cheikfitanews.over-blog.net/article-kamerhe-kabila-a-peur-de-l-opposition-et-commandite-des-textes-d-exclusion-66487697.html

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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 13:59
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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 13:48
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27 janvier 2011 4 27 /01 /janvier /2011 10:30

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’opinion RD-congolaise et internationale pouvait s’attendre à tout sauf à cette réalité qui vient presque changer la donne dans l’espace politique du pays: Moïse Katumbi Chapwe et Vital Kamerhe viennent de signer un pacte à travers une alliance qui ne manquera pas de faire tâche d’huile et remettre en question les calculs qui se tramaient dans le camp de la Majorité présidentielle. L’opération menée dans l’ombre serait facilitée par Washington qui en serait le parrain.

Cela veut dire ce que ça veut dire. Moïse Katumbi se trouverait en ce moment sur le sol américain où il aurait été invité par le Président Obama pour assister à la cérémonie du discours sur l’état de la Nation lu ce mardi 25 janvier 2011. Désormais, il faudra que l’AMP refasse ses calculs si elle tient à voir l’aiguille de la montre tourner en sa faveur lors de l’élection présidentielle prévue au mois de novembre 2011. Mission difficile.

Katumbi-Kamerhe: c’est comme on peut le voir, une nouvelle dynamique qui risque de tout bousculer sur son passage quand on sait le nombre de sympathisants qui sont à leur solde. Tous deux, l’on s’en souvient, avaient réalisé de très grands scores aux législatives de 2006 dans leurs circonscriptions électorales respectives. L’aura de Katumbi a été tel qu’il a été élu dans les coins où il ne fallait pas. Qu’à ce jour, les deux hommes se soient décidés de se souder les coudes pour se présenter aux élections face à Joseph Kabila, celui-là même qu’ils ont soutenu hier sans aucune réserve, est un signe que les 2 K dont le sort semble lié, ont fini par comprendre qu’ils étaient des mal aimés malgré des sacrifices consentis. Des mois se sont écoulés depuis qu’un des poids lourds du PPRD, Vital Kamerhe, déchu du perchoir de l’Assemblée nationale, a pris ses distances d’avec Kabila mais est resté dans la politique active avec une probable possibilité qu’il se déclare candidat à la présidentielle de 2011. Il y a plus de deux ans, à la faveur d’un entretien à Lubumbashi avec le directeur de publication d’AfricaNews, le gouverneur du Katanga Moïse Katumbi, l’autre ténor du PPRD, avait annoncé son retrait du jeu politique en 2011 tout en promettant de mouiller la chemise pour Kabila. Dans ses précédents articles sur le même sujet, fondés sur les informations dont il disposait, AfricaNews indiquait avec suffisamment de clarté que Katumbi était lui aussi pressenti candidat président. Kamerhe a créé et rendu public son Union pour la nation congolaise -UNC- quand Katumbi a continué et continue encore -officiellement- de s’afficher PPRD donc dans une vision opposée à celle de Kamerhe. Mais un troublant breaking news est tombé mardi 25 janvier, le jour où le président américain Barack Obama faisait un discours sur l’état de sa nation. La nouvelle fait état du rapprochement Kamerhe-Katumbi. Elle est de nature à faire grincer des dents les membres de la majorité. Qu’est-ce qui s’est passé? Un ordre serait-il venu d’ailleurs, principalement d’une capitale occidentale intéressée à la marche de la politique RD-congolaise? Jusqu’il y a peu, Katumbi et Kamerhe se méfiaient en se respectant, sans cependant partager la même vision. Depuis le début de 2011, année électorale, la scène politique RD-congolaise bouge inexorablement. Ça cogite fort. De vastes manoeuvres politiques ont lieu. Non seulement dans le laboratoire de la majorité où on a réussi à imposer la révision de la constitution et réduire le nombre des tours du scrutin présidentiel. Mais aussi au sein de l’opposition où Etienne Tshisekedi et Laurent Monsengwo jadis en froid ont fumé le calumet de la paix avant que le même Tshisekedi ouvre les portes de sa résidence à Léon Kengo.
Message similaire
Depuis, on fait part des divers scenarii faits et défaits par les opposants pour contenir Kabila. L’axe Kamerhe-Katumbi procède-t-elle de la même logique? Que préparent ces deux batailleurs issus de la nouvelle génération politique comme Kabila mais trop souvent grincheux l’un vis-à-vis de l’autre? Ont-ils soudain trouvé un terrain d’entente? En traversant la rue, Kamerhe avait donné ses raisons. Entre autres, le rôle néfaste joué par certains membres de l’entourage immédiat du chef de l’Etat. Dans une récente interview accordée à Jeune Afrique, Kamerhe a réaffirmé avoir dénoncé l’existence d’un gouvernement parallèle en RD-Congo -lire interview en encadré. Dans son entretien avec AfricaNews, Katumbi avait presque tenu un discours similaire. A ses proches, Katumbi le dit à visage découvert à l’instar de cet entretien exclusif avec AfricaNews au mois de septembre 2008 quand il avait annoncé son retrait de la politique pour se consacrer entièrement à ses affaires dans des termes à peine voilés: «J’ai cru embrasser la carrière politique pour venir en aide aux populations et soutenir le Président de la République dans ses efforts de reconstruction du pays mais je trouve qu’il y en a parmi nous qui s’ingénient à torpiller mes actions et donc à faire obstruction aux cinq chantiers de Kabila». Voilà qui traduisait déjà le ras-le-bol dans le chef de celui qui se prenait déjà pour un incompris surtout quand il avait ajouté qu’«il y a une crise des dirigeants au Congo. Au lieu de travailler pour tirer la population de la misère, ils se livrent aux critiques vaines». Katumbi dénonçait dans cet entretien, les coups bas du camp politique qui est sien, des intrigues. Il affirmait que des chantiers initiés par lui étaient interrompus par des dignitaires de Kinshasa, citant abusivement le nom du chef de l’Etat. Ce qui avait poussé AfricaNews à écrire en son temps: «La politique est un grand marigot plein de caïmans. Moïse Katumbi l’a appris à ses dépens. Des amis et ennemis politiques ne lui cachent plus leur haine. Katumbi a compris qu’on ne veut plus de lui dans sa famille politique…». Comme on peut le voir, le gouv’ du Katanga en avait déjà marre depuis deux ans. Qu’il ait franchi le rubicon pour composer avec Kamerhe se justifierait car, ce dernier de son côté, confie à ceux qui veulent l’entendre, qu’il a quitté son mentor d’hier parce que ce dernier s’est engagé sur une voie autre que celle qu’ils avaient tracée comme ligne de conduite à la création du PPRD. Mais Kamerhe, ce n’est pas un secret, a été plus qu’irrité par les acteurs politiques du même camp présidentiel qui l’ont presque combattu au couteau pour le faire partir du poste de président de l’Assemblée nationale. VK a été diabolisé comme personne avant lui et avait fini par craquer. L’estimé confrère Béchir Ben Yamed de Jeune Afrique n’a-t-il pas écrit dans son éditorial du 8 janvier 2011 consacré à la crise ivoirienne: «j’ai appris au cours de ma longue carrière à ne pas penser que celui avec lequel je ne suis pas d’accord avait forcément tort, a fortiori tous les torts»? Deux fervents lecteurs et sujets d’informations du magazine, Kamerhe et Katumbi doivent avoir lu BBY et assimilé la leçon. D’avoir accepté de prendre langue démontre qu’il y a désormais une similitude des vues entre les deux. Reste la gestion de l’avenir immédiat et des ambitions de chacun. Dans l’immédiat, c’est le camp de Kabila qui est perdant. Si le Kivu où Kamerhe a été le meilleur score des législatives de 2006 était devenu un objet de doute pour la majorité, Katumbi, tête de peloton des scrutins susdits, risque de faire basculer le Katanga en cas de dissidence. Un rude front pour Kabila déjà malmené par le rapprochement Tshisekedi-Kengo. Avec la bénédiction du Cardinal.

Tino MABADA

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22 janvier 2011 6 22 /01 /janvier /2011 08:35

 


 
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